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Apprentissage et créativité : votre boîte à outils

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Quelles méthodes utiliser pour étudier efficacement ?  Comment réviser mes maths ?

Comment mémoriser du vocabulaire espagnol ?  Ou des formules de chimie ?  Ou encore, des dates historiques ?

Comment ne pas oublier des processus complexes ?

Dans mon article précédent sur la notion de stratégie d’apprentissage, je vous disais que déterminer quel outil ou méthode utiliser pour les différentes matières nécessitait une certaine créativité.

Je vous propose aujourd’hui de repasser en revue une partie des outils que j’utilise avec les participants des ateliers Apprendre A Apprendre.  Et surtout de voir avec vous quels outils ou techniques utiliser pour quelles matières et dans quelles circonstances.

De nombreux parents se désespèrent : leurs enfants n’ont plus envie d’apprendre.  Ils n’ont plus de motivation.

La motivation, ça se crée et ça s’entretient

Comment ?  En se donnant des objectifs clairs, d’abord.  Un but à long terme, pour commencer.   Qu’est-ce que je veux faire plus tard ?  Médecin, pilote de chasse, mécanicien, comptable, comédien(ne), informaticien(ne), formateur(trice), journaliste, etc.

On peut être encore indécis.  Mais on peut rêver aussi.  Le rêve est un moteur puissant, à condition d’en faire un but à atteindre.

Prenons le cas de Frederique (prénom modifié).  Elle voulait être comédienne.  Cette jolie bruxelloise de 17 ans rêve d’étudier au cours Florent et de brûler les planches à Paris.

C’est ce que nous avons pris comme but à long terme.

Avant d’aller au cours Florent, il y a encore deux années de secondaire à réussir.  Pour chacune de ces années, un trimestre avec des examens.

Nous avons donc maintenu le cours Florent comme objectif général, avec la réussite de chaque trimestre comme objectif partiel.  Et nous avons procédé tous les deux à une estimation du temps de travail, des loisirs, etc.  Du temps disponible pour Frédérique.   Nous avons passé en revue ses méthodes de travail, ses difficultés particulières, nous avons travaillé sur son stress.

Aujourd’hui, Frédérique a une meilleure maîtrise de son agenda scolaire, le cours Florent se rapproche et devient plus tangible, plus accessible à chaque trimestre.   Le stress de Frédérique a considérablement diminué.  Celui de ses parents aussi.

Nous n’avons pas accompli de miracles.  Mais ensemble, nous avons déterminé un but qui lui tient à coeur, nous avons balisé le chemin, estimé de manière réaliste les efforts à fournir et les lacunes à combler et aujourd’hui, Frédérique a trouvé son rythme et ses méthodes de travail. (Cliquez sur l’image pour l’agrandir ou sur ce lien pour télécharger la carte gratuitement depuis Biggerplate, la plus grande communauté de mindmappeurs).

Apprendre à apprendre avec créativité : un résumé des outils utilisables

Boîte à outils pour apprendre avec créativité

Pour nous aider dans cette étape – la première de notre méthode qui en compte cinq – nous avons utilisé le mindmapping et la visualisation.  Se voir réussir, c’est déjà accomplir un bout de chemin.  C’est déjà se placer dans une position de gagnant.  A l’aide du mindmapping, nous avons exploré ce qui était important pour Frédérique, ses goûts et ses dégoûts, ses envies, ses craintes.   Nous avons étalé sur la feuille son état d’esprit du moment et le chemin à parcourir pour atteindre son rêve.

Reprendre contact avec le cours : le mindmapping à la rescousse !

Prendre contact avec le cours, cela veut dire tout simplement se replonger dans le cours vu – idéalement – le jour-même en classe.  Le lire lentement pour bien s’en imprégner, pour se laisser envahir par les images et les sensations évoquées par les mots.  C’est prendre de premières notes, tenter un premier résumé simple, noter ce qui n’est pas compris, synthétiser, vérifier que l’on comprend tout.

C’est le terrain idéal du midnmapping : une prise de note rapide, efficace, qui balaie la matière dans un va-et-vient constant entre analyse et synthèse.  C’est le moment de mémoriser l’information pour la première fois, de la stocker dans sa mémoire.

Mais aussi de la comprendre en créant du lien entre les différentes parties du cours.  Et avec les autres cours.  Le mindmapping par sa nature visuelle est particulièrement indiqué pour rendre visible tous ces liens sous-jacents.  Ici aussi, la créativité joue à plein.   Il s’agit de s’approprier les informations pour les transformer en connaissances, pour les agréger à son système personnel de connaissances.

Réactualiser ses connaissances

Se souvenir une seule fois, stocker ses connaissances par une première lecture et une prise de notes, fut-elle particulièrement efficace, ne suffit pas.   La théorie des répétitions espacées nous apprend qu’oublier plusieurs fois et réétudier permet d’approfondir les connaissances, de les ancrer.  A chaque répétition, nous oublions un peu moins pour nous souvenir de tout le jour de l’examen.

Ici aussi, on peut utilier les techniques de réactualisation du mindmapping : relire sa carte, en suivre les branches avec ses doigts, la lire à voix haute, la redessiner à la main ou à l’aide d’un logiciel à intervalles réguliers.

Pour mémoriser des listes de vocabulaire ou des formules mathématiques, utilisez plutôt les flashcards, ces fiches sur lesquelles vous écrivez la définition ou la traduction d’un côté et le terme à retenir, accompagné d’un dessin ou mieux d’une association de dessins, d’évocations sonores, de l’autre.  Répétez autant de fois que nécessaire.  A faire à la main ou avec des logiciels comme StudyBlue ou Anki, dont je reparlerai bientôt.

Pour les listes de noms et de concepts difficiles, on peut avoir recours à la localisation, la technique la plus puissante étant le "palais de mémoire", dont je reparlerai bientôt.  Pour retenir des nombres longs ou des dates, rien de tel que de transformer les nombres eux-mêmes en images évocatrices et de les utiliser dans des scénarios .  Par exemple, dans la mindmap ci-dessous, le chiffre 2 est figuré sous la forme d’un cygne.  Le 1 est un clou.   Le 5 est une femme enceinte.  Le nombre 512 sera par exemple une femme enceinte qui cloue un cygne (de préférence dans un endroit que vous connaissez et que vous pouvez évoquer facilement dans votre mémoire).  L’histoire est horrible ?  Tant mieux : elle a donc d’autant plus de chances d’être retenue pour longtemps !  Tout ce qui nous fait rire, nous excite ou nous fait peur nous marque et nous le retenons sans effort !  Pour voir une illustration animée de cette méthode, visitez donc le site de mon ami Bernard Lamailloux, formateur et grand pourfendeur de préjugés pédagogiques devant l’Eternel ;-)

On peut également scénariser des noms de personnages, comme les auteurs classiques français : une Corneille sur une Racine Boileau de la Fontaine Molière.  On peut écrire de véritables histoires et se mettre en scène dans de vrais décors avec d’autres personnages.  Je reviendrai également sur ces techniques.

Réutiliser les matières pour créer nos propres questions et réponses

Si le mindmapping permet d’explorer et d’organiser les idées, les concepts maps ou cartes conceptuelles sont extraordinaires pour illustrer les relations entre les concepts, les flux, les processus.

Si vous voulez être prêt(e) à répondre aux questions du professeur, le mieux, c’est encore de vous poser vos propres questions : la méthode CQQCOQP vous donne l’occasion de vous poser toutes les questions possibles sur un texte, article, partie de cours, chapitre d’un livre, etc.

La méthode CQQCOQP sous forme de mindmap

Apprendre avec CQQCOQP

Sur base de certaines questions, on peut créer des cartes conceptuelles, des lignes du temps sous forme d’arrête de poisson ou d’organigrammes, etc.  C’est une façon d’entrer dans le cours ou le livre par d’autres portes que celles proposées par l’auteur.  Nous rompons avec sa logique pour trouver la nôtre.  Des participants à mes ateliers Apprendre A Apprendre ont été très étonnés de voir qu’après avoir travaillé sur un texte de trois façons – résumé, CQQCOQP et ligne du temps en arrête de poisson – ils étaient incollables sur le contenu, les personnages, les circonstances de cet article.

Après cela, ils ne voulaient plus entendre parler de cet article !  Mais comme le disait un de mes vieux professeurs : "il faut casser le texte pour former le lecteur".

Un des meilleurs moyens de comprendre et de mémoriser une matière complexe est de la reformuler.  Expliquez-la donc à votre maman, à votre petit frère, à votre voisin, à votre petit-ami…  Les résultats sont garantis : vos interlocuteurs vous poseront des questions auxquelles vous ne vous attendiez absolument pas et cela vous obligera à réexplorer la matière sous un angle nouveau.

Pourquoi croyez-vous que vos professeurs sont incollables sur leur matière ?  Parce qu’ils passent une bonne partie de leur vie à la réexpliquer à des générations d’étudiants !  C’est aussi simple que ça…

Les jeux sont un allié extraordinaire de l’étudiant efficace.  Non seulement ils évitent de s’ennuyer ferme sur la 19e lecture du même chapitre, mais en plus, ils nous procurent un moyen dynamique de nous approprier les nouvelles connaissances.  Pendant que nous nous amusons, notre cerveau enregistre les sensations de nos doigts, les couleurs, les mouvement à l’écran, les sons des hauts-parleurs, nos postures corporelles, nos émotions, etc.  Tout cela crée un réseau d’associations très puissantes qui nous aideront à nous souvenir le momenent venu.  Il existe à l’heure actuelle une foule de jeux dits "sérieux" ou "serious games" en français pédagogique contemporain.  Visitez www.seriousgame.be pour avoir un aperçu et un commentaire professionnel sur les contenus et les valeurs pédagogique de ces incroyables outils !

Les jeux-cadres – inventés par Thiagi – sont aussi de fabuleux alliés.  Je les ai utilisés pour enseigner le droit et les contrats de travail à des jeunes à peines scolarisés et ils peuvent encore vous dire aujourd’hui, quatre ans plus tard, la différence entre un CDD, un CDI et un contrat à tâche déterminée.  J’y reviendrai également bientôt.  Vous pouvez organiser avec vos amis de véritables concours qui allient compétition et coopération dans un nouveau concept-clé : la coopétition.  Ici aussi, on brise un tabou : à plusieurs on est plus fort, à l’école, à la maison, en entreprise.  Ce n’est pas de la triche, c’est de la collaboration.  Etudier à plusieurs, IRL ou à travers un groupe Facebook, permet d’aller plus vite et plus loin…

Utilisez abondamment Internet : pas pour des copier-coller frénétiques, mais pour rechercher l’information.  Apprenez aussi à la sélectionner, à l’évaluer, à la trier, à la traiter, à la présenter selon les normes académiques.  C’est un vrai travail et c’est très formateur !

Réviser : vous avez dit à long terme ?

Oui, à très long terme, même.  Si vous utilisez toutes ces techniques, vous n’apprendrez pas seulement pour l’examen d’après-demain mais pour toute votre vie.   Echelonnez les périodes d’étude.  Cela ne sert à rien de bloquer comme un fou la veille.   Etudiez, oubliez, réétudiez, réoubliez, re-réétudiez, re-reoubliez, etc.  Vous serez le premier étonné de vos connaissances au bout de l’année…

Quelques conseils pour tirer parti de ces techniques :

  • variez les techniques : ne vous contentez pas d’un seul "truc" qui fonctionne bien.  Vous restez alors dans votre "zone de confort" et vous finirez par vous lasser.  Et à moins retenir : prenez des risques, testez de nouveaux outils, gardez ceux qui marchent, jetez les autres sans pitié !
  • alternez les périodes d’activité intense avec de courtes pauses réparatrices : utilisez des outils comme Focus Booster pour vous aider à minuter le tout !
  • n’oubliez pas de vous reposer : le sommeil est une partie fondamentale de votre programme d’études
  • amusez-vous : vous avez besoin de changer d’air et de musique de temps en temps
  • sortez, aérez-vous, faites de l’exercice, voyez des potes, buvez de l’eau, etc.
  • accordez-vous des récompenses quand vous avez réussi un truc important : "parce que vous le valez bien" ;-)
  • voyez-vous réussir : c’est important !  La visualisation fait partie de la panoplie de tous les champion, ce n’est pas par hasard…

Bonus : le secret des secrets :  Apprendre, c’est d’abord un plaisir !

Il me reste à vous souhaiter bonne chance et bon travail ;-)

Et vous ?  Quelles techniques utilisez-vous ?  En connaissez-vous que je n’ai pas citées ?  Comment fonctionnent-elles ?  Quels sont les résultats ?  En êtes-vous satisfaits ?

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Visual Mapping: A tribute to Jessie Mae Hemphill

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See on Scoop.itRevolution in Education

Marco Bertolini‘s insight:

Un exemple tout simple de carte conceptuelle ou concept map par Philippe Boukobza.   Mais qui illustre bien le concept.

En quelques traits et en peu d’images, on peut réaliser une carte conceptuelle très parlante et synthétiser rapidement une biographie, un événement, un flux, une série d’interactions, etc.

See on www.visual-mapping.com


Classé dans:concept map, Outils Tagged: biographie, carte conceptuelle, concept, illustration, Jessie Mae Hemphill, Philippe Boukobza, simplicité

Arts de la mémoire : les principes de la mémorisation

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Quels sont les principes de mémorisation utilisés dans les arts de la mémoire ?   Comment mémoriser des quantités d’informations sans se tromper ?

Quel rôle peuvent encore jouer les arts de la mémoire à l’ère numérique ?

Ce sont quelques questions que je me pose depuis quelques années.  Et sur lesquelles je voudrais échanger avec vous au cours d’une nouvelle série d’articles.

Les arts de la mémoire ont connu une longue éclipse avant d’être remis à l’honneur par les livres de Dame Frances Yates.  Et d’être repris comme tentative d’explication du fonctionnement des mindmaps par Tony Buzan.  Je prépare une conférence avec Métalectures sur ce thème.  Et j’utilise ces principes de mémorisation tant dans mes ateliers Triple A : Apprendre à Apprendre que lors de mes séances de coaching-étudiant.

Mais quels sont les principes qui ont été utilisés par les "mnémonistes" au cours des 3 derniers millénaires pour mémoriser tant des discours que des poèmes ou des formules de mathématiques ?

Trois principes fondamentaux

En fait, ces principes sont au nombre de 3.  Oui, vous avez bien lu : trois !

  1. L’ordre
  2. L’association
  3. La répétition

Sur la carte heuristique suivante, j’ai dessiné quatre branches : j’ai scindé "association" et "combinaison d’associations" pour une question de visualisation.  Mais c’est totalement arbitraire.  Cette carte est disponible sur Biggerplate pour un téléchargement gratuit au format XMind.  (Cliquez sur l’image pour l’agrandir).

Carte heuristique ou mindmap : arts de la mémoire - principes de mémorisation

Arts de la mémoire – principe de mémorisation

J’ai essayé, en utilisant une série de sources et mon expérience personnelle, de rassembler les principes de mémorisation et les techniques associées.  Je ne prétends pas à l’exhaustivité : si vous en connaissez d’autres, surtout, dites-le moi.  Je serai plus qu’heureux de les associer à ma panoplie !

1. L’ordre

Pour mémoriser, il faut d’abord placer les éléments à retenir dans un certain ordre.

Cet ordre peut être spatial, comme dans le cas des "mémoires locales" comme le célèbre "palais de mémoire".  On place les objets à retenir dans un lieu.  Et on définit un parcours entre les différents objets placés dans différents endroits du lieu.  Je reviendrai sur le palais de mémoire qui est l’une des plus anciennes et l’une des plus efficaces techniques de mémorisation.

Il peut être chronologique : des événements situés dans le temps peuvent servir de trame.  Mais là, je pense davantage à la scénarisation qu’à une chronologie pure et simple.  Je ne connais pas d’exemple qui utilise une simple chronologie.  Et il s’agit donc davantage d’un ordre de type narratif qui insère une chronologie dans le récit.

Il peut être logique : c’est le cas de l’ordre dialectique ou des taxonomies.

2. L’association

C’est le fait de lier un concept et une image, par exemple.  Notre mémoire des images est en général bien meilleure que la mémoire des mots.

Pour se souvenir des chiffres, on utilise aussi l’association avec des images.  Le blog de mon ami Bernard Lamailloux en offre une magnifique illustration sur cette page Vous avez une mémoire extraordinaire.

L’association peut être phonétique : on part de la similitude entre les sons d’un nombre et celui d’un objet ou d’une personne : le chiffre "un" est associé au mot "hun", par exemple.  On utilise énormément les "acronymes" ou expressions formées des initiales de chacun des mots à retenir : CQQCOQP joue à la fois sur la similitude phonétique "C’est cucu, c’est occupé" et sur l’acronyme des sept questions formulées par Quintilien : Combien ? Qui ?  Quoi ?  Comment ? Où ? Quand ?  Pourquoi ?

L’association sémantique est plus rare, mais elle peut être très efficace comme dans le cas suivant : le cosinus est menteur et raciste.  Si vous ne me croyez pas, allez consulter cette (très longue) liste de mnémoniques dans laquelle figure l’explication de cette affirmation pour le moins bizarre.

Vous avez dit "bizarre" ?  Oui, car dans les arts de la mémoire, ce qui sort de l’ordinaire, de la logique, de la routine, de l’ordre attendu des choses se mémorise mieux.  Et donc, les associations bizarres – sons incongrus, noms ou phrases stupides, images grotesques, etc. – sont des moyens mnémotechniques plus efficaces que les associations "logiques".

Stanislavski, dans sa formation des comédiens, utilisait la mémoire affective : il demandait aux comédiens de se rappeler des émotions vécues pour "animer" leur représentations.  Il leur demandait aussi d’associer ces émotions à un geste, ce qui n’est pas sans rappeler l’utilisation de la mémoire kinétique (mouvement).

Les combinaisons d’associations

Mais ce qui fonctionne le mieux, c’est la combinaison d’associations.   Associer une idée à une image placée dans un ordre particulier, comme dans le palais de mémoire.

Dans le cas des épreuves de cartes au championnat mondial de la mémoire, les mnémonistes associent les cartes à un personnage et à une narration.  Cela donne, chez les joueurs entraînés, les résultats surprenants comme celui-ci : Ben Pridmore, 4 fois champion du monde, qui mémorise un jeu de cartes entier en 24,97 secondes !  Record battu depuis…

Les mindmaps associent les mots-clés, les images, les couleurs, la disposition spatiale des branches et les relations pour aider à mieux comprendre à à mémoriser.

Microsoft a mis au point une méthode de mémorisation des mots de passe à l’aide d’images et d’acronymes  : un bel exemple d’utilisation d’une technique pluriséculaire rénovée par une entreprise high-tech !

Enfin, certaines méthodes allient chiffres et lettres pour mémoriser des suites complexes de nombres, comme les décimales de Pi : le principe se base sur un "poème" composé de mots dont le nombre de lettres est égal au chiffre à retenir :

Que j ’ aime à faire apprendre un nombre utile aux sages !

3     1    4     1   5     9                    2        6          5         3        5

Le poème proposé dans la liste de mnémoniques permet de retenir les 126 premières décimales de Pi.  Une paille à côté des 22.514 que Daniel Tammet a pu réciter lors d’un gala londonien en mars 2004 !

3. La répétition

Il y a au moins un point sur lequel s’accordent tous les auteurs qui ont écrit sur la mémoire depuis l’Antiquité: on ne retient bien, avec ou sans les autres méthodes, que si l’on répète plusieurs fois ce que l’on doit mémoriser.

Lorsque le mnémoniste place des images dans son palais de mémoire, il parcourt ce dernier plusieurs fois dans un sens et puis dans l’autre pour renforcer la mémorisation.

Le mindmapping propose une mode particulier de répétition : la réactivation.  Qui consiste à revisiter sa carte une heure après l’avoir conçue et à intervalles réguliers par la suite.  Intervalle dont la fréquence peut varier d’une personne à l’autre.

De nouvelles théories basées sur les neurosciences cognitives préconisent des répétitions espacées : c’est la base de l’utilisation des flashcards, qu’elles soient manuelles ou numériques comme celles que permet de créer Studyblue, par exemple.

C’est sur cette même théorie qu’est basée l’application Anki, compatible avec XMind, dont je vous reparlerai bientôt.

Enfin, d’autres théories sur la mémoire épisodique préconisent les exercices variés sur la même matière comme méthode de répétition.  C’est ce que je ne cesse de répéter au cours de mes ateliers Apprendre A Apprendre : que vous soyez visuels, auditifs ou kinétiques.  Variez les exercices !  Cela vous évite la lassitude liée aux mêmes exercices répétés inlassablement.  Surtout aux résumés et aux relectures totalement inefficaces…  Et vous mobiliserez différentes parties du cerveau qui seront prêtes à vous répondre au moment de l’examen.

Cet article n’est qu’un aperçu des différents principes de mémorisation.  Je reviendrai dans les prochaines semaines sur chacune des techniques évoquées.  Si vous en connaissez d’autres, si vous avez des expériences dans ce domaine : n’hésitez pas !  Utilisez les commentaires ou la page Contact pour me faire part de vos remarques, de vos suggestions, de vos expériences ;-)

A bientôt !

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Heuristiques, conceptuelles et argumentaires : l’info en cartes

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Cartes heuristiques, conceptuelles, cognitives, argumentaires, mentales, arbres de la connaissance… Mindmaps, concept maps, argument maps…

Comment faire le tri en face de toutes ces appellations ?  Et surtout, à quoi servent ces différentes cartes ?

Voici le premier article d’une série consacrée à ces différents modes de cartographie de l’information.  Et leur utilisation pour l’apprentissage profond : une façon d’étudier qui ne se contente pas d’une connaissance de surface.

Quelle est la différence entre la mindmap – ou carte heuristique – et la concept map  – ou carte conceptuelle ?  Et dans quels cas se servir de l’une plutôt que l’autre ?

C’est une question qui revient souvent, que ce soit dans mes formations en mindmapping pour les adultes ou dans les ateliers Apprendre A Apprendre, destinés aux adolescents aux études secondaires.

Et c’est vrai que la multiplication des appellations  ajoute à la confusion.

La mindmap est souvent traduite en français par "carte heuristique", "mentale" ou "cognitive".  On parle aussi d’"arbres de la connaissance".  La concept map est très logiquement traduite par "carte conceptuelle".  Encore qu’au Québec, on appelle "carte conceptuelle" l’ensemble des modes de cartographie de l’information.  Et puis l’argument map peut être traduite par "carte argumentaire".

Voici une carte qui résume les trois types de cartes dont je viens de parler ainsi que leurs usages.   Vous pouvez la télécharger gratuitement depuis Biggerplate ou cliquer sur l’image pour l’agrandir.

Carte heuristique : trois types de cartographie de l'information

Trois types de cartographie de l’information

Pour réaliser cette carte, je me suis basé sur deux choses : un article en anglais de Martin Davies, extrêmement bien documenté, et ma propre expérience.

Je reviendrai dans d’autres articles sur les particularités et les différents usages de ces cartes, mais d’ores et déjà, en voici un résumé.

Trois façons de cartographier l’information pour la compréhension et la mémoire

Ces trois modes de cartographie de l’information permettent de représenter – par visualisation – et de manipuler des ensembles de données complexes.  De comprendre, analyser et mémoriser les relations entre ces données complexes.

Pour beaucoup de gens, elles sont plus faciles à suivre et à comprendre que leur équivalent en raisonnements verbaux ou logiques.

Et enfin, lorsque vous élaborez une telle carte, votre implication est telle que vous apprenez de manière profonde : vous ne vous contentez pas d’une "connaissance de surface" comme celle que l’on acquiert en surlignant et en résumant.   Il s’agit d’une approche profonde de l’apprentissage, une forme durable parce qu’elle a mobilisé des facultés intellectuelles différentes, des groupes de neurones différents.   Et que cela renforce à la fois notre compréhension et notre mémorisation.

Trois cartes pour trois usages différents

La mindmap ou carte heuristique est organisée, hiérarchisée autour d’une idée centrale.  Son usage principal est d’imaginer et d’explorer les associations entre les concepts – mais aussi d’établir une distinction entre eux.  C’est pourquoi le mindmapping ou carte heuristique est excellent pour le brainstorming, la conception d’un projet ou pour résumer un texte par exemple.

La concept map ou carte conceptuelle sert surtout à visualiser et comprendre les relations entre les concepts.  Elle est excellente pour expliquer un processus, une procédure – comment vous inscrire à une formation, par exemple – ou les relations entre les personnes d’une même famille.

L’argument map ou carte argumentaire est utile pour vérifier la logique de nos arguments : reposent-ils sur des prémisses solides ?  Leur déroulement est-il logique, pertinent ?  Quels sont les pour et les contre ?

Je reviendrai en détail sur chacun de ces modes de cartographie de l’information et sur leur usage tant pour l’étudiant que pour l’entreprise.

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De l’Illiade aux mondes virtuels : 3000 ans de pensée visuelle !

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Quel est le point commun entre Cicéron, Thomas d’Aquin, Dante Alighieri, Giordano Bruno, Tony Buzan et les mondes virtuels ?

Réponse : la pensée visuelle et la mémoire locale.

Depuis au moins 3.000, ans les hommes utilisent les images pour se souvenir des notions les plus complexes.   Aujourd’hui, les mondes virtuels offrent une localisation supplémentaire aux arts de la mémoire.

C’est ce dont je vous parlerai lors d’une conférence pour Métalectures le mardi 19 février prochain dès 21 h 15.

Dans le cadre du cycle des Rencontres Formation et Pédagogie sur OpenSimulator, je vous parlerai le mardi 19 février à 21H15 du sujet suivant : De l’Illiade aux mondes virtuels : 3000 ans de pensée visuelle, une occasion de présenter les arts de la mémoire depuis Simonide de Céos jusqu’au mindmapping, le concept mapping et l’utilisation des plateformes virtuelles, à la fois comme lieu virtuel de mémorisation et comme centre d’apprentissage virtuel.

Depuis la plus haute antiquité, les hommes ont développé des systèmes de mémorisation basés sur la localisation et la visualisation. Les aèdes qui contaient les récits homériques comptaient sur ces techniques pour se rappeler les milliers de vers de l’Illiade et de l’Odyssée. Cicéron nous a donné la clé de ces techniques en décrivant le "palais de mémoire"  dans son De l’orateur.

Cicéron, utilisateur de la pensée visuelle et du palais de mémoire

Cicéron, l’orateur, par Maccari

Ces techniques ont été utilisées par les moines mendiants et les universités jusqu’à la fin de la Renaissance. Période où les réformateurs tels qu’Erasme ou Pierre de la Ramée porteront un coup fatal à l’utilisation de la « lecture intérieure ».

Dans les années 1970, l’historienne britannique Frances Yates remet au goût du jour les études hermétiques et les techniques mnémotechniques. En particulier dans ses ouvrages The Art Memory ou Giordano Bruno and the Hermetic Tradition.

Au même moment, le psychologue anglais Tony Buzan formalise le mindmapping tandis que l’Américain Joseph Novak publie ses premières cartes conceptuelles. La pensée visuelle connaît alors une nouvelle renaissance.

Mindmap réalisée avec iMindMap le logiciel de Tony Buzan

Mindmap réalisée avec iMindMap

Les mondes virtuels, avec leur conjugaison unique des trois dimensions et de l’ubiquité propre à Internet, offrent de nouvelles perspectives à la pensée visuelle et à la formation à distance.

Accès à la conférence

Cette conférence sur les mondes virtuels aura lieu dans un monde virtuel, cohérence oblige !

Pour y accéder, vous devez ouvrir un compte sur Francogrid, le monde virtuel français.  C’est entièrement gratuit.  Toutes les étapes sont décrites sur la page de Métalectures, l’organisateur de l’événement.

La conférence sera également retransmise en streaming vidéo sur le site de Francogrid.

Je remercie Lorenzo Soccavo, le fondateur de Métalectures qui me donne cette opportunité de m’exprimer pour la première fois dans un monde virtuel.  Merci aussi à Jenny Bihouise, aka Cheops, pour son aide technique et sa patience inaltérable à mon égard ;-)

Au plaisir de vous y retrouver ;-)

Marco Bertolini

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Conférence : organisez vos idées et vos projets avec le mindmapping

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Un outil pour vous faciliter la vie ?  Aussi bien professionnelle que privée ?

Pour prendre des notes efficaces ?  Pour ne rien oublier quand vous lancez un nouveau projet ?  ou quand vous partez en vacances ?

Une méthode pour aider le petit dernier à étudier ?

Essayez le mindmapping ! 

C’est le thème de la conférence gratuite et interactive que j’animerai le 6 mars prochain à La Forge à Liège.

S’il pouvait y avoir une méthode qui vous aide tant dans votre vie professionnelle que dans votre vie privée.  Un outil qui ne soit pas ennuyeux à utiliser.  Mais qui ne vous laisse rien oublier.  Qui vous permette de rassembler vos idées.  Des les ordonner de façon structurée.  Et donc d’écrire des documents qui tiennent la route.  De gérer des projets complexes sans rien laisser au hasard.

Bonne nouvelle !  Cet outil, cette méthode existe : c’est le mindmapping !

Mindmap réalisée avec iMindMap le logiciel de Tony Buzan

Mindmap réalisée avec iMindMap

Une méthode d’organisation des idées ludique, efficace et non-linéaire.   Une méthode accessible à tous les âges et pour tous les niveaux de complexité : du devoir d’école primaire à la thèse de doctorat ou au projet ICT.

Lorsque Tony Buzan a développé sa méthode, au début des années 1970, il visait surtout le développement personnel.  La prise de notes sur papier, la mémorisation, l’introspection.

Aujourd’hui, les logiciels de mindmapping – ou cartes mentales, en français – ajoutent d’autres dimensions à cette discipline.  Il est possible d’intégrer des documents Word, Excel, PDF, voire de la vidéo dans la plupart de ces logiciels.  On peut y inclure des liens vers les sites Internet intéressants.  On peut échanger ses cartes sur la toile, voire y travailler à plusieurs.

Mindmap ou carte mentale : structure de la conférence sur le mindmapping à La Forge à Liège

Structure de la conférence sur le mindmapping

Ce sont tous ces aspects que j’aborderai lors de cette conférence : le mindmapping dans ma vie quotidienne, dans ma vie professionnelle.  Que faire des logiciels ?  Combien ça coûte ?  Qu’est-ce que ça peut m’apporter à moi ?  Ou à mes enfants ?  Ou à mon entreprise ?

Une conférence interactive où vous aurez la possibilité de prendre la parole, de poser des questions.  Mais aussi de construire ensemble des mindmaps, des les poster sur Internet, de les télécharger à la maison après la conférence, etc.

Un premier rendez-vous avec le mindmapping et ses innombrables possibilités !

Informations pratiques

Le mercredi 6 mars 2013 à partir de 19h30

Espace de Coworking La Forge

Rue Cathédrale 58

4000 Liège – Belgique..

L’entrée est gratuite, mais nous vous demandons de vous inscrire via le formulaire sur le site de La Forge.


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Heuristiquement: Carte conceptuelle et carte heuristique

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Points communs et différences entre mindmaps et concept maps

Différences et points communs entre carte heuristiques et conceptuelles

See on Scoop.itRevolution in Education

Marco Bertolini‘s insight:

Différences et points communs entre cartes mentales et cartes conceptuelles.  Un excellent article illustré de Philippe Boukobza.

See on www.heuristiquement.com


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Apprendre A Apprendre : nouvel atelier à Verviers !

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Apprendre A Apprendre s’installe à Verviers !

Une journée pour apprendre autrement : un atelier qui combine cartes mentales, cartes conceptuelles, utilisation des flashcards et techniques de mémorisation.

Apprendre, cela s’apprend !

C’est ce que nous allons faire tout au long de la journée du samedi 27 avril au Château de Séroule à Verviers, de 9 à 17 heures.  Un atelier réservé aux adolescents de 13 à 18 ans, étudiants de l’enseignement secondaire.

Résumé de texte avec le mindmapping ou carte mentale

Apprendre avec le mindmapping

Vous allez apprendre :

  • à résumer un texte à l’aide du mindmapping :
    • identifier les idées principales
    • distinguer ce qui est important et ce qui est secondaire
    • établir des liens entre les parties du texte
    • repérer les détails importants, les pivots autour desquels le texte s’articule
  • à poser les bonnes questions
Poser les bonnes questions pour préparer l'examen avec la  méthode CQQCOQP et une carte mentale

Questions CQQCOQP avec le mindmapping

  • à comprendre et illustrer les relations entre les concepts
    • à l’aide d’une carte conceptuelle
    • à visualiser qui sont les acteurs d’un texte, les circonstances d’un récit, etc.
  • à dessiner une ligne du temps
    • pour voir la sucession des étapes d’un texte
    • pour préparer votre projet d’études
Méthode CQQCOQP : répondre à la question quand avec une ligne du temps

Ligne du temps

Une journée pour apprendre autrement.  Non pas en relisant et en recopiant inlassablement les mêmes résumés.  Mais en variant les techniques et les outils d’apprentissage.  En comprenant d’abord la matière.  En créant du lien entre les différentes matières et les différentes parties du cours.  En mémorisant à long terme.   Pas seulement pour les prochains examens, mais pour construire mon propre savoir, pour apprendre à apprendre.  Pour devenir autonome dans mes études.

Une journée d’apprentissage basée sur notre méthode Comment étudier efficacement en 5 étapes.

Informations pratiques :

Le samedi 27 avril de 9 à 17 heures

au Château de Séroule

Rue de Franchimont 1 à 4802 Verviers

Formation réservée aux étudiants de l’enseignement secondaire, de 13 à 18 ans.

Inscription : 100 € pour la journée, sandwich et boisson comprise

Tarif dégressif pour plusieurs enfants d’une même famille

Tout le matériel est fourni sur place par le formateur

Apportez votre ordinateur portable et votre envie d’apprendre !

Cette formation est passée !  Vous pouvez vous inscrire à nos prochains ateliers : consultez notre agenda pour connaître les dates et lieux des prochaines sessions.

 


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Organisez votre temps avec le Mind Mapping

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Xavier Delengaigne et Luis Garcia signent un petit livre-ressource qui devrait figurer en bonne place dans la bibliothèque de chacun d’entre nous.

livre de Xavier Delengaigne et Luis Garcia sur la gestion du temps avec le mindmapping

Couverture

Les livres qui tiennent plus que la promesse de leur titre sont rarissimes.  "Organisez votre temps avec le Mind Mapping", de Xavier Delengaigne et Luis Garcia, constitue une heureuse exception à cette règle.

Car ce petit livre – petit par le nombre de pages uniquement – contient bien plus qu’une méthode de gestion du temps.  Je m’attendais à y trouver une méthode du type GTD ou Getting Things Done – elle y figure bien – mais j’y ai découvert bien plus.

D’abord, en expert de la carte mentale, Xavier Delengaigne nous rappelle l’historique de la pensée visuelle et du mindmapping.  Ils nous en détaille ensuite les principes et les utilisations possibles.

Et puis, il nous emmène, avec son complice Luis Garcia, dont les cartes sont un vrai régal visuel, dans une véritable galerie de méthodes, astuces, conseils pour gagner en productivité dans pratiquement tous les domaines.

Mais toujours sans blabla ou théorie inutile : toujours avec un objectif pratique.

Une collection d’outils hyper-pratiques

Personnellement, j’ai adoré la carte cockpit, poste de pilotage de vos actions qui vous offre une vue d’ensemble – macroscopique – de vos activités.

J’ai beaucoup aimé, aussi l’explication limpide de la méthode GTD : l’explication la plus simple et la plus claire que j’ai lue à ce jour !

Avec le kanban personnel – méthode d’organisation inspirée de l’industrie japonaise – et les cartes conceptuelles, on sort du mindmapping pur et dur pour aborder d’autres techniques : ce décloisonnement me plaît bien aussi.  Trop d’auteurs s’enferment dans une spécialité et la défendent comme une chapelle.  Alors que nous avons tous à apprendre des disciplines voisines !

Ce livre est donc une boîte à outils, une panoplie dans laquelle chacun peut puiser ce qui lui convient.  Et je doute que vous ne trouviez pas au moins une technique ou un instrument qui ne vous aide dans votre vie personnelle ou professionnelle.

J’ai beaucoup aimé aussi le recours à des témoins, qui en deux ou trois pages, vous expliquent leur parcours, leur conception de la pensée visuelle ou de la gestion de projet : c’est stimulant de s’inspirer de la vision des autres.

Parfois, les cartes illustrées dans l’ouvrage sont un peu petites, format oblige, par contre le cahier couleur à l’intérieur est un vrai bonheur pour les amateurs de cartes mentales !

Enfin, comme dans toute cette collection, chaque fin de chapitre permet de prendre ses propres notes, sous format linéaire ou sous forme de mindmap.

Bref, vous l’aurez compris, un ouvrage qui m’a vraiment séduit et qui fait partie désormais de mes incontournables.

Organisez vos idées avec le mindmapping, par Xavier Delengaigne et illustré par Luis Garcia, aux éditions Dunod.

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Pensée visuelle : comparez avec les cartes doubles-bulles !

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Vous devez faire des comparaisons pour vos études ?  Vous voulez comparer deux situations ou deux organisations et vous ne savez pas trop comment vous y prendre ?  Les cartes doubles-bulles sont un outil visuel très efficace pour ce type d’opération !

Read this article in English !

Que ce soit au cours de vos études ou de votre vie professionnelle, vous êtes amené(e) à faire des comparaisons.  Le professeur vous demande, par exemple, de relever les différences et les points communs entre deux structures d’entreprises, comme dans la carte ci-dessous.

Elle a été réalisée avec le logiciel de mind mapping XMind. (Double-cliquez sur l’image pour l’agrandir.  Vous pouvez aussi la télécharger gratuitement depuis le site de Biggerplate).

Carte mentale à double bulle utilisée pour étudier points communs et différences entre deux organisations

Carte doubles bulles – comparaison entre organisations

La carte mentale "doubles-bulles" obtenue compare deux types d’organisation d’entreprise : la structure par produit ou division et la structure par département ou fonction.  Elle a été réalisée dans le cadre du coaching d’un étudiant qui prépare l’examen de l’ACCA (Association of Chartered Certified Accountants), une certification de comptabilité très appréciée dans le monde anglo-saxon.

Les bulles du centre représentent les catégories envisagées : Appropriée pour (pour quel type d’entreprise cette structure est-elle appropriée) ; Organisation (sur quels critères cette structure est-elle organisée) ; Croissance (quel est l’impact de ce type d’organisation sur la croissance ; etc.

Carte mentale ou carte conceptuelle ?

A l’origine, XMind n’est pas configuré pour travailler avec ce type de structure, même si ce logiciel offre de nombreuses structures différentes.  Pour réaliser cette carte, j’ai utilisé la méthode de création de carte conceptuelle :

Utilisation de la méthode de création de cartes conceptuelles pour réaliser une carte doubles bulles dans XMind

Utiliser sujets flottants et relations

On crée un sujet flottant en double-cliquant sur le fond de la carte, ensuite, on crée une relation (CRTL L) à partir de ce sujet flottant et on clique sur le fond de la carte.  Cela crée un nouveau sujet flottant.

Pour la création de cette carte, j’ai utilisé le sujet central comme titre : le sujet central ne peut pas être déplacé et cela peut constituer un handicap sérieux si je dois ensuite effectuer des modifications de ma carte.   Chaque bulle de cette carte est donc un sujet flottant tandis que les "branches" sont en fait des relations.

Le problème est que les sujets exercent une sorte de "magnétisme" entre eux : ils sont attirés les uns par les autres, si on les rapproche un peu trop.  Même en appuyant sur la touche ALT, il n’est pas toujours facile de positionner un nouveau sujet au milieu des autres.

Bien que cette carte soit apparentées aux mindmaps, elle se construit donc selon les principes utilisés pour élaborer les cartes conceptuelles dans XMind.

Cela m’a donné l’idée d’utiliser un autre logiciel pour créer ce type de cartes : VUE ou Visual Understanding Environment.

Des doubles bulles dans VUE

VUE est clairement un logiciel de concept mapping (ou cartes conceptuelles), créé par l’université Tufts.  Ce logiciel est donc configuré pour positionner des objets – sujets et relations – les uns par rapport aux autres.

Ici, il n’y a pas de "magnétisme" si on approche les objets les uns des autres.  Et ils peuvent être déplacés à volonté sans que cela dérange l’alignement des autres.  (Double-cliquez sur l’image pour l’agrandir au maximum).

Réalisation d'une carte doubles-bulles avec le logiciel de concept mapping VUE

La version VUE de la carte à doubles bulles

Le résultat est sensiblement identique, mais la réalisation est beaucoup plus facile !

Je reviendrai dans d’autres billets sur ce logiciel de concept mapping et les usages qu’on peut en tirer.

Pourquoi utiliser XMind pour créer ce genre de cartes, si c’est plus difficile ?  Tout le monde n’est pas habitué au logiciel VUE.  Et d’autre part, lorsqu’on travaille sur un projet, avec plusieurs cartes rassemblées dans un même classeur, il peut être plus simple d’ajouter une feuille à ce classeur.  Cela permet aussi de créer des liens directs entre les cartes du classeur.

Il est aussi possible de lier une carte XMind avec une carte VUE en utilisant la liaison avec un fichier externe par hyperlien : il suffit de placer le chemin vers ce fichier dans le champ "File" ou "Fichier" de la fenêtre de dialogue comme illustré ci-dessous :

Liaison d'un fichier VUE dans une carte XMind avec un hyperlien

Insertion d’un hyperlien vers le fichier externe

Ceci place une icone dans le sujet sélectionné.  Lorsque vous cliquez sur cette icone, le fichier VUE s’ouvre (à condition que le programme se trouve bien sur votre ordinateur bien entendu).

Essayez les deux solutions, XMind et VUE et retenez celle qui vous convient ou les deux, si comme moi, vous travaillez dans les deux environnements !

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Mindomo, logiciel de mindmapping collaboratif et multiplateforme

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Pour beaucoup de gens que je croise, Mindomo est encore un "petit logiciel gratuit de mindmapping en ligne".  Rien n’est plus faux !  En quelques années, Mindomo s’est transformé d’application exclusivement en ligne en un véritable logiciel de mindmapping collaboratif et multiplateforme.  Voici quelques éléments qui devraient vous en convaincre !

Lors d’un atelier de mindmapping pour entrepreneurs que j’animais récemment, une participante me parlait d’un "petit logiciel gratuit" qu’elle avait vaguement essayé, il y a quelques années : Mindomo.

Ce n’est pas la première fois que j’entends ça.  Et cela ne devrait pas m’étonner : Mindomo est l’un des tout premiers logiciels de mindmapping que j’avais essayés, il y a de cela de nombreuses années…  Et finalement, mon choix s’était porté sur iMindmap et sur XMind.   J’ai longtemps gardé en tête cette image de cartes un peu rudimentaires en ligne.

Jusqu’à très récemment : lorsque j’ai entrepris d’explorer les logiciels de mindmapping collaboratif en ligne.  Pour rédiger une série d’articles sur le sujet – à propos de Mindmeister, de Mind42, de WiseMapping et de Mindmaple - j’ai dû me replonger dans tous ces logiciels.  Et me rendre à l’évidence : Mindomo a bien changé !

Aujourd’hui, Mindomo est l’une des solutions les plus intéressantes du marché :

  • le logiciel propose une multitude de structures différentes en plus du mindmapping : organigrammes hauts et bas, ishikawa, arbres logiques droits et gauches, cartes mentales droites et gauches et même cartes conceptuelles
  • Mindomo est un véritable logiciel de mindmapping collaboratif en temps réel (ou synchrone) : et l’un des meilleurs que j’ai essayés
  • il propose un excellent module de présentation, y compris en ligne
  • il permet de partager ses cartes sur le net, y compris des cartes interactives intégrées dans votre site web
  • il offre un système de marque-pages et de gestion des liens très intéressant pour gérer l’information
  • il est très bon marché compte tenu de ces caractéristiques
  • et, last but not least, c’est désormais un logiciel multiplateforme qui se lie avec des applications en ligne et non des moindre !

Un vrai logiciel de mindmapping multiplateforme

Mindomo se conjugue sur tous les supports ou presque :

Mindomo est aujourd'hui un logiciel de mindmapping collaboratif en temps réel et véritablement multiplateforme : Apple, Mac OS, Windows, tablettes Android et iPad, il fonctionne sur tous les systèmes

Mindomo, un logiciel multiplateforme

Mindomo est toujours accessible en ligne : et ce, quel que soit votre navigateur, Chrome, Firefox, Internet Explorer ou Safari.

La version PC, bureau ou portable, fonctionne sur les trois systèmes d’exploitation : Windows, Mac OS et Linux.

Des versions existent également sur tablettes : iPad (Apple) et Android.  Les smartphones Android ont également leur version : j’ai dessiné plusieurs cartes mentales et conceptuelles sur mon Samsung Galaxy Grand sans aucun problème.

Que ce soit sur les tablettes ou sur les smartphones, l’ensemble des fonctionnalité de mindmapping et d’autres structures sont présentes.  Y compris le module de présentation.  J’ai essayé de créer des présentations sur iPad et j’ai été bluffé et du résultat, et de la facilité avec laquelle j’ai pu réaliser ces présentations.

Des cartes et des fonctionnalités identiques sur tous les supports

J’ai effectué quelques essais de création de cartes avec Mindomo sur mon smartphone Android et voici les résultats.

Carte mentale sur smartphone Android

Carte mentale réalisée avec l'application Mindomo pour Android sur un smartphone - phablet - de type Galaxy Grand

Carte créée sur un smartphone Android

L’application présente grosso modo les mêmes caractéristiques : intégration d’images, d’icones, de flèches, de limites, etc.  Les sujets flottants peuvent devenir des cartes mentales secondaires, etc.

Les cartes peuvent être sauvegardées localement (sur le smartphone ou la tablette) ou dans le cloud.  Elles peuvent aussi être partagées via e-mail ou Dropbox, etc.

Une des caractéristiques les plus intéressantes, est la "synchronisation" des cartes mentales ou conceptuelles réalisées sur les différentes plateformes : je peux synchroniser en quelques secondes les mindmaps de mon bureau avec mon compte en ligne et mes applications sur iPad, tablette ou smartphone Android !

Carte conceptuelle sur smartphone Android

Ce qui m’intéressait aussi énormément chez Mindomo, c’est la possibilité de créer d’autres objets graphiques que les mindmaps ou cartes mentales.  Je travaille aussi avec des cartes conceptuelles.  C’est une structure présente sur Mindomo en ligne et sur le logiciel de bureau.  Mais qu’en est-il des applications du type Android ou iPad ?

J’ai donc fait l’essai et voici le résultat :

Essai de création de carte conceptuelle avec l'application Mindomo pour Smartphone Android

Essai de concept map

Mindomo et Google Apps : une combinaison gagnante pour les équipes

Mindomo est également présent dans les Google Apps : votre entreprise peut donc partager toutes les cartes et documents à partir des applications google attachées à votre nom de domaine.

Par exemple, si votre entreprise possède le nom de domaine http://www.bizzplus.eu, tous les employés qui disposent d’une adresse du type truc@bizzplus.eu disposeront d’une entrée dans Mindomo à partir des applications Google.

C’est l’administrateur du compte qui ouvre le droit à l’utilisation de l’application.  Mindomo fait donc partie de la panoplie d’outils collaboratifs en ligne de l’équipe sous le même nom de domaine.

Liaison et intégration avec Google Drive, Dropbox et Evernote

En plus d’exister sur de multiples plateformes et standards, Mindomo propose des liaisons avec différents services.

Vous pouvez importer et sauvegarder vos cartes depuis et sur Dropbox et Google Drive : une autre façon de s’assurer que tout le monde peut partager les mindmaps et autres documents dans l’entreprise où que les collaborateurs se trouvent – dans le bureau d’à côté ou bien à Djakarta, cela fait peut de différence quand vous travaillez sur une même carte mentale en ligne…

Mindomo peut également être lié à Evernote, le gestionnaire de notes et de référence le plus populaire au monde : une aubaine tant pour les entreprises que pour les étudiants qui doivent stocker et retrouver rapidement d’importantes masses de données…

Conclusion : un vrai logiciel de mindmapping collaboratif et multiplateformes

Ma conclusion est simple : Mindomo est un véritable logiciel de mindmapping collaboratif et multiplateformes.

Il offre non seulement des caractéristiques intéressantes sur tous les supports – PC de bureau, PC portables, tablettes et smartphones – mais il propose également une synchronisation très rapide de tous ces outils.

La collaboration en ligne en temps réel (synchrone) est très fluide et très efficace.

Et ses possibilités de liaison avec des outils du cloud comme Evernote, Google Drive et Dropbox en fait un logiciel du 21e siècle.

C’est d’ailleurs pourquoi je l’ai adopté pour mes ateliers et mes formations en entreprise.  Je vous en dirai plus bientôt sur d’autres caractéristiques de ce logiciel.

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Méthodes pédagogiques : plaidoyer pour l’apprentissage profond

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Au milieu des années 1970, quelques chercheurs ont élaboré la théorie de l’apprentissage profond.  Ils soulignaient l’importance pour les étudiants d’exercer leur pensée critique, de créer du lien entre les concepts et de relier les nouvelles notions aux connaissances dont ils disposaient.  Un ensemble de démarches qui correspond bien à ce qui se passe lorsqu’on utilise les cartes mentales, conceptuelles ou argumentaires.

Cela fait maintenant quelques années (doux euphémisme !) que je travaille comme formateur et enseignant.  J’ai pu m’adresser à des publics aussi divers que des adolescents en difficulté – en anglais ou plus généralement en méthodes de travail – qu’à des demandeurs d’emploi en recherche de nouvelles opportunité ou des ingénieurs d’une entreprise pétrochimique multinationale, pour ne citer que quelques cas.

Quelques années aussi que je recherche inlassablement outils et méthodes pédagogiques pour leur offrir le meilleur et surtout pour les aider à réaliser leur potentiel.

Cliquez sur la mindmap Mindomo pour ouvrir la carte mentale interactive dans une autre fenêtre :

Carte mentale mindomo sur les différentes méthodes pédagogiques

Méthodes pédagogiques

Approche profonde versus approche de surface

J’ai trouvé un article de l’Université d’Oxford qui résume très bien les trouvailles de Marton et Säljö.

Pour comprendre les différences entre les deux approches, je les ai synthétisées sous la forme d’une carte conceptuelle que voici.

Cliquez sur la carte conceptuelle pour ouvrir la présentation en ligne :

Carte conceptuelle dessinée avec le logiciel de mindmapping Mindomo et qui illustre les différences entre les approches profonde et de surface décrites par Marton et Sajlo

Carte conceptuelle sur les approches profondes et de surface

Autrement dit, les étudiants qui utilisent l’approche profonde sont nettement plus actifs que ceux qui approchent le cours en surface :

  • ils créent du lien entre les idées
  • ils anticipent les conclusions
  • ils repèrent les structures et les principes organisateurs d’un cours
  • ils intègrent les nouvelles notions aux connaissances déjà acquises
  • ils ne se contentent pas de reproduire des parties du cours en vue de l’examen, mais interagissent activement avec les idées et les connaissances contenues dans le cours pour bâtir leur propre système de connaissance
Formations d'un jour pour étudiants depuis l'enseignement primaire (école) à l'université en passant par l'enseignement secondaire - lycée

Formations pour étudiants

En un mot, ils élaborent leur savoir personnel.

L’apprentissage profond : un choix stratégique

Cela veut-il dire que les étudiants sont "condamnés" à un style d’étude ?  On est soit "apprentissage profond", soit "apprentissage de surface" comme on est blond ou brun de naissance ?

Absolument pas !

a) Un choix stratégique selon les circonstances

Les auteurs insistent sur le fait qu’il s’agit d’un choix de stratégie et que les mêmes étudiants utilisent d’ailleurs l’une ou l’autre approche selon l’intérêt qu’ils éprouvent pour la matière…

Et, sans doute aussi, selon le poids de cette matière dans leur cursus.

Autrement dit, vous pouvez choisir dès maintenant d’être un étudiant en "apprentissage profond".

b) Des approches différentes de la mémorisation

Marton et Säljö distinguent aussi d’autres utilisation de la mémoire dans les approches profondes et de surface.

Alors que les étudiants qui ont choisi l’approche de surface considèrent la mémorisation comme une fin en soi, ceux qui ont opté pour l’approche profonde utilisent la mémorisation des éléments-clés comme moyen de mieux comprendre la matière et de mieux l’intégrer dans leur propre système de connaissances.

Ils extraient du sens de ce processus de mémorisation : ils relient les éléments mémorisés à des choses qu’ils connaissent déjà ou qui peuvent illustrer les structures, les processus, les éléments déterminant d’une matière.

Les étudiants qui choisissent l’approche de surface fonctionnent comme des scanners : ils essaient de mémoriser le plus grand nombre de faits possibles.  Tandis que les étudiants qui privilégient l’approche profonde fonctionne comme des ordinateurs en réseau : ils agrègent des éléments-clés de la connaissance au réseau pré-existant.

c) L’approche "reproduction de contenu" versus l’approche "construction du savoir"

Mais la différence fondamentale entre les deux approches se situe dans l’intention des étudiants.

L’approche "profonde" a pour objectif la "construction du savoir" : une élaboration personnelle du savoir.  Une approche à long terme qui permet d’obtenir les meilleures notes.  Et qui correpond aussi aux exigences des entreprises où l’on demande de plus en plus d’initiative personnelle, de pouvoir s’autoformer, d’intégrer de nouvelles connaissances et compétences en un temps record.

L’approche "de surface" privilégie la reproduction du contenu d’une matière : il n’y a pas d’interaction à proprement parler avec les éléments de connaissance, mais simple tentative de mémoriser le maximum de contenu.

Les étudiants peuvent d’ailleurs passer relativement vite de l’approche profonde à une approche de surface si la matière s’avère trop difficile ou s’ils ont une méthode de travail peu adaptée aux exigences académiques.

Il n’y a donc pas de fatalité mais choix conscient ou subconscient de stratégies en fonction des situations, parfois par les mêmes étudiants sur les mêmes matières.

Pas de "types d’étudiants", mais un système complexe de choix stratégiques

On ne peut donc pas parler de "deux types d’étudiants", mais d’un système complexes de choix stratégiques en réponse à un environnement.

Mais alors, pourquoi un "plaidoyer pour l’apprentissage profond" ?  Parce que j’ai la conviction profonde – elle aussi –  qu’il répond non seulement aux exigences académiques, mais surtout qu’il confère aux étudiants la panoplie de compétences dont ils auront de plus en plus besoin dans un monde où les professions les plus courues dans 10 ans n’existent pas aujourd’hui.

Il y a 5 ans, personne ne parlait de "community managers" : c’est aujourd’hui une des professions les plus demandées.  C’est aussi l’une de celles qui s’apprennent majoritairement sur le tas, en "méthode expérientielle" : learning by doing, apprendre tout en faisant.

C’est l’une des modalités les plus intéressantes de l’apprentissage profond…

Dans un prochain article, j’examinerai quelles sont les relations entre l’approche de l’apprentissage profond et les outils visuels, tels que les cartes mentales, les cartes conceptuelles, les cartes argumentaires et les organisateurs graphiques.

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Mindomo pour l’entreprise : comment analyser la concurrence

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Mindomo offre de nombreuses structures différentes en plus du mindmapping radial (carte mentale).  L’une d’elle, la carte conceptuelle, permet de tracer toutes sortes d’outils visuels.  J’ai utiliser cette propriété pour dessiner une carte de comparaison de la concurrence.

J’ai déjà parlé ailleurs des nombreuses structures et plateformes que propose Mindomo : j’ai donc voulu tirer parti de cette propriété pour dessiner un outil de comparaison de la concurrence.

Une carte double-bulle XMind

J’avais déjà fait un exercice de comparaison de concurrence avec une carte double-bulle dessinée avec XMind (que vous pouvez télécharger gratuitement sur Biggerplate en cliquant ici) :

Analyse de la concurrence avec une double-bulle réalisée avec le logiciel de mindmapping XMind

Analyse de la concurrence avec une double bulle

Cette double-bulle est une structure classique des organisateurs graphiques.

Un outil de benchmarking pour me comparer à la concurrence

Aujourd’hui, je dessine un outil de comparaison de la concurrence avec Mindomo et en particulier, son layout "Carte Conceptuelle".  J’ai repris pour cela la structure que j’avais dessinée pour la comparaison entre les apprentissages profond et de surface.  Cliquez sur l’image pour ouvrir la carte conceptuelle en ligne.

Comparaison avec la concurrence : carte conceptuelle Mindomo pour comparer votre entreprise et vos produits et services avec ceux de la concurrence

Comparaison de concurrence avec Mindomo

Utilisez les couleurs et les icones pour coder votre carte conceptuelle

La colonne de gauche représente mon entreprise, celle de droite, l’entreprise de mon concurrent.

Au centre, figurent les différentes catégories selon lesquelles je vais effectuer la comparaison entre mon entreprise et celle de mon concurrent : le type de services offerts, la gamme de prix, le type de clientèle, etc.

Et à gauche, je remplis ce qui concerne mon entreprise.  Dans la colonne de droite, ce qui concerne l’entreprise concurrente.

J’utilise la couleur rouge pour mes caractéristiques, la couleur verte pour celles de mon concurrent.  Les catégories centrales sont de couleurs différentes  pour bien marquer les variations.

J’utilise également les icones "check" :

  • les vertes : pour tout ce qui est semblable chez mon concurrent et moi
  • les rouges : pour indiquer les différences
  • les noires : pour montrer que le sujet représente un inconvénient

J’aurais pu ajouter d’autres couleurs pour communiquer d’autres significations.  Le tout est d’être cohérent et d’indiquer la signification de votre codage si vous devez communiquer votre carte à d’autres personnes.

Et vous ?  Quel type d’outils utilisez-vous pour votre benchmarking ?

Pour vous inscrire gratuitement sur Mindomo.

Ce type d’outils est celui que je propose lors de mes formations Visual Mapping pour Starters et Entrepreneurs.

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Formation Mindmapping pour formateurs et enseignants

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 Je lance en juillet prochain une formation de Mindmapping spécialement destinées aux (futurs) formateurs et enseignants : un atelier de deux jours entièrement dédié à la transmission des savoirs par la pensée visuelle.

  • Comment faire passer vos savoirs et vos compétences à des jeunes installés devant leurs écrans toute la journée ?
  • Comment visualiser des informations complexes pour les rendre intelligibles ?
  • Comment organiser vos idées lorsque vous concevez un cours ou une séance de formation ?
  • Comment présenter vos cours de façon attrayante pour capter l’attention de vos apprenants ?

Le mindmapping, avec ses dimensions à la fois ludiques et structurantes, apporte des réponses à toutes ces questions.

(Cliquez sur l’image pour ouvrir la carte interactive en ligne).

Formation au mindmapping pour formateurs et enseignants à Bruxelles en juillet 2014

Formation de formateurs et enseignants

Une formation mindmapping spécifique pour les formateurs et enseignants

Je vous propose donc une formation spécifique de Mindmapping pour formateurs et enseignants, à Bruxelles, les 24 et 25 juillet prochains.  Cette formation se déroule dans nos locaux, Place de la Minoterie, 10 à 1.080, Bruxelles.

Cette formation en présentiel sera prolongée par un suivi en ligne avec l’interface ClassRoom de Mindomo, le logiciel que j’utiliserai pour cette formation.

La formation mettra surtout l’accent sur la transmission : comment transmettre vos savoirs, compétences et attitudes (savoir, savoir-faire et savoir-être) à vos apprenants de manière efficace avec les outils visuels.  Le second jour, nous verrons aussi comment tirer parti du mindmapping collaboratif.

Inscription à la formation Mindmapping pour les formateurs et enseignants

Deux jours de formation pour maîtriser le mindmapping collaboratif

Pendant ces deux jours, vous allez apprendre les techniques de base du mindmapping manuel, mais aussi celles du mindmapping numérique et enfin, du mindmapping collaboratif : ce dernier se base sur les échanges en ligne en temps réel (synchrone).

Déroulement du premier jour de formation

  • Accueil : dès 8h30
  • Programme de la formation : Présentation avec support visuel Mindomo
  • Brise-glace :  Jeu pour faire connaissance autrement et introduction à la communication non-verbale
  • Le mindmapping pour former et enseigner :  Présentation Prezi
  • Interview : exercice de prise de notes rapide et efficace selon les techniques du Mindmapping
  • Carte d’empathie 1 : exercice de Mindmapping manuel individuel
  • Carte d’empathie 2 : exercice de Brainstorming, élaboration d’une carte collective
  • Scénario pédagogique : première carte numérique Mindomo
Comment organiser ses idées lorsqu'on réfléchit à un scénario pédagogique avec une mindmap Mindomo

Scénario pédagogique

Déroulement du deuxième jour de formation

  •  Accueil : dès 8h30
  • Quiz : Révision des notions apprises la veille
  • Cartes conceptuelles : Expliquez les flux, les procédures et les procès de manière visuelle
  • Gestion de l’information : trouvez l’info sur Internet, gérez les marques-page et les liens avec Mindomo
  • Présentez l’information : présentez l’information recueillie et classée avec le module de présentation de  Mindomo
  • Collaboration : exercice de Mindmapping collaboratif; co-édition à distance en temps réel avec vos collègues, vos apprenants, vos clients
  • Mindomo Classrooom : avec l’interface de classe virtuelle, invitez vos apprenants et assignez-leur des travaux à distance

 Suivi post-formation

Le logiciel de mindmapping Mindomo propose une interface spécifique pour les formations, appelée ClassRoom (salle de classe) que nous apprendrons à utiliser lors de la deuxième journée de formation.  Elle nous servira ensuite pour le suivi post-formation : nous continuerons en effet à échanger des mindmaps, des ressources et des commentaires pendant plusieurs semaines après la formation en présentiel.

Inscription à la formation Mindmapping pour les formateurs et enseignants

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Apprenez l’espagnol avec les cartes mentales et conceptuelles

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Peut-on étudier les langues avec les cartes mentales (mindmaps) et conceptuelles ?  La réponse est un « oui » absolu.  Les structures, les images, les liens, tout concourt à faire des outils visuels une aide précieuse pour l’étude des langues.  Exemple avec l’espagnol.

Récemment, une participante du MOOC ITyPA3 me demandait si on pouvait apprendre une langue avec les mindmaps.  Oui, on peut apprendre n’importe quelle langue plus facilement avec les mindmaps.  J’ai déjà donné quelques exemples en néerlandais  par le passé.

Voici deux exemples de cartes qui aident à apprendre l’espagnol.

Conjugaison des verbes Ser et Estar : comment choisir le bon ?

Une des difficultés majeures pour les personnes qui débutent en espagnol, est l’usage des verbes « Ser » et « Estar » qui traduisent plusieurs états de notre verbe « être ».

Comment utiliser l’un ou l’autre, et surtout dans quelles circonstances ?

Rien ne vaut une mindmap pour illustrer, comprendre et surtout, retenir les différences d’usage (téléchargez cette carte en PDF sur Calameo) :

Quand utiliser les verbes ser et estar en espagnol : une mindmap pour comprendre et mémoriser

Les verbes ser et estar

Le verbe « ser » évoque davantage des états permanents, liés à la définition des choses et des personnes.  Je suis espagnol, je suis une fille, etc.

Mis il est également utilisé pour exprimer le lieu où se donne un concert, par exemple.

Le verbe « estar » exprime des états temporaires, des conditions liées aux circonstances : je suis malade, je suis à la maison.

Mais il est aussi utilisé obligatoirement avec les adjectifs « bien » et « mal ».  Et aussi pour exprimer la localisation d’un bâtiment ou d’une chose, par définition, quelque chose de plus long et stable qu’un concert.

Mais ce sont des contradictions et des exceptions qu’on peut trouver dans toutes les langues.

Exercez-vous en utilisant cette mindmap : retenez les règles en les observant, en les répétant les yeux fermés et en complétant des exercices.  Faites-le quelques fois et vous verrez que ça fonctionne.

Complétez votre apprentissage avec Cerego pour mémoriser les expressions liées à ces verbes.

Le vocabulaire de la famille avec une carte conceptuelle

Les cartes conceptuelles sont différentes : référez-vous à mon article sur les différents outils de la pensée visuelle pour comprendre l’usage de plusieurs outils liés à cette forme de pensée.

Les cartes conceptuelles ou concept maps expriment plutôt les relations entre les concepts et vous pouvez partir de n’importe quel point.  Alors qu’en mindmapping, tout part du centre.

Cette carte illustre les relations entre les membres d’une famille en espagnol.  Elle peut évidemment servir à retenir le vocabulaire, mais aussi l’usage des pronoms possessif : mi, su, etc.

Vous pouvez en télécharger la version PDF sur Calaméo.

Carte conceptuelle réalisée avec xmind sur les relations entre les membres d'une même famille

Ma famille en espagnol

Exercez-vous à  présenter chaque membre de la famille.

De cette façon, vous travaillerez non seulement le vocabulaire relatif à la famille, mais aussi la conjugaison, les pronoms possessifs, etc.

Une bonne façon de mémoriser toutes ces notions pas toujours évidentes à comprendre et à retenir.

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De l’Illiade aux mondes virtuels : 3000 ans de pensée visuelle !

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Quel est le point commun entre Cicéron, Thomas d’Aquin, Dante Alighieri, Giordano Bruno, Tony Buzan et les mondes virtuels ?

Réponse : la pensée visuelle et la mémoire locale.

Depuis au moins 3.000, ans les hommes utilisent les images pour se souvenir des notions les plus complexes.   Aujourd’hui, les mondes virtuels offrent une localisation supplémentaire aux arts de la mémoire.

C’est ce dont je vous parlerai lors d’une conférence pour Métalectures le mardi 19 février prochain dès 21 h 15.

Dans le cadre du cycle des Rencontres Formation et Pédagogie sur OpenSimulator, je vous parlerai le mardi 19 février à 21H15 du sujet suivant : De l’Illiade aux mondes virtuels : 3000 ans de pensée visuelle, une occasion de présenter les arts de la mémoire depuis Simonide de Céos jusqu’au mindmapping, le concept mapping et l’utilisation des plateformes virtuelles, à la fois comme lieu virtuel de mémorisation et comme centre d’apprentissage virtuel.

Depuis la plus haute antiquité, les hommes ont développé des systèmes de mémorisation basés sur la localisation et la visualisation. Les aèdes qui contaient les récits homériques comptaient sur ces techniques pour se rappeler les milliers de vers de l’Illiade et de l’Odyssée. Cicéron nous a donné la clé de ces techniques en décrivant le « palais de mémoire »  dans son De l’orateur.

Cicéron, utilisateur de la pensée visuelle et du palais de mémoire

Cicéron, l’orateur, par Maccari

Ces techniques ont été utilisées par les moines mendiants et les universités jusqu’à la fin de la Renaissance. Période où les réformateurs tels qu’Erasme ou Pierre de la Ramée porteront un coup fatal à l’utilisation de la « lecture intérieure ».

Dans les années 1970, l’historienne britannique Frances Yates remet au goût du jour les études hermétiques et les techniques mnémotechniques. En particulier dans ses ouvrages The Art Memory ou Giordano Bruno and the Hermetic Tradition.

Au même moment, le psychologue anglais Tony Buzan formalise le mindmapping tandis que l’Américain Joseph Novak publie ses premières cartes conceptuelles. La pensée visuelle connaît alors une nouvelle renaissance.

Mindmap réalisée avec iMindMap le logiciel de Tony Buzan

Mindmap réalisée avec iMindMap

Les mondes virtuels, avec leur conjugaison unique des trois dimensions et de l’ubiquité propre à Internet, offrent de nouvelles perspectives à la pensée visuelle et à la formation à distance.

Accès à la conférence

Cette conférence sur les mondes virtuels aura lieu dans un monde virtuel, cohérence oblige !

Pour y accéder, vous devez ouvrir un compte sur Francogrid, le monde virtuel français.  C’est entièrement gratuit.  Toutes les étapes sont décrites sur la page de Métalectures, l’organisateur de l’événement.

La conférence sera également retransmise en streaming vidéo sur le site de Francogrid.

Je remercie Lorenzo Soccavo, le fondateur de Métalectures qui me donne cette opportunité de m’exprimer pour la première fois dans un monde virtuel.  Merci aussi à Jenny Bihouise, aka Cheops, pour son aide technique et sa patience inaltérable à mon égard😉

Au plaisir de vous y retrouver😉

Marco Bertolini

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Principes de mémorisation – ne plus rien oublier

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Quels sont les principes de mémorisation utilisés dans les arts de la mémoire ?   Comment mémoriser des quantités d’informations sans se tromper ? Quel rôle peuvent encore jouer les arts de la mémoire à l’ère numérique ? Ce sont quelques questions que je me pose depuis quelques années.  Et sur lesquelles je voudrais échanger avec vous au cours d’une nouvelle série d’articles.

Article mis à jour le 15 mai 2021.

Les arts de la mémoire ont connu une longue éclipse avant d’être remis à l’honneur par les livres de Dame Frances Yates.  Et d’être repris comme tentative d’explication du fonctionnement des mindmaps par Tony Buzan.    Et j’utilise ces principes de mémorisation tant dans mes Formations à destination des écoles.

Mais quels sont les principes qui ont été utilisés par les « mnémonistes » au cours des 3 derniers millénaires pour mémoriser tant des discours que des poèmes ou des formules de mathématiques ?

Trois principes fondamentaux

En fait, ces principes sont au nombre de 3.  Oui, vous avez bien lu : trois !

  1. L’ordre
  2. L’association
  3. La répétition

Sur la carte heuristique suivante, j’ai dessiné quatre branches : j’ai scindé « association » et « combinaison d’associations » pour une question de visualisation.  Mais c’est totalement arbitraire.  Cette carte est disponible sur notre page Mémoires pour un téléchargement gratuit au format XMind.  (Cliquez sur l’image pour l’agrandir).

Carte heuristique ou mindmap : arts de la mémoire - principes de mémorisation
Arts de la mémoire – principe de mémorisation

J’ai essayé, en utilisant une série de sources et mon expérience personnelle, de rassembler les principes de mémorisation et les techniques associées.  Je ne prétends pas à l’exhaustivité : si vous en connaissez d’autres, surtout, dites-le moi.  Je serai plus qu’heureux de les associer à ma panoplie !

1. L’ordre

Pour mémoriser, il faut d’abord placer les éléments à retenir dans un certain ordre.

Cet ordre peut être spatial, comme dans le cas des « mémoires locales » comme le célèbre « palais de mémoire« .  On place les objets à retenir dans un lieu.  Et on définit un parcours entre les différents objets placés dans différents endroits du lieu.  Je reviendrai sur le palais de mémoire qui est l’une des plus anciennes et l’une des plus efficaces techniques de mémorisation.

Il peut être chronologique : des événements situés dans le temps peuvent servir de trame.  Mais là, je pense davantage à la scénarisation qu’à une chronologie pure et simple.  Je ne connais pas d’exemple qui utilise une simple chronologie.  Et il s’agit donc davantage d’un ordre de type narratif qui insère une chronologie dans le récit.

Il peut être logique : c’est le cas de l’ordre dialectique ou des taxonomies.

2. L’association

C’est le fait de lier un concept et une image, par exemple.  Notre mémoire des images est en général bien meilleure que la mémoire des mots.

Pour se souvenir des chiffres, on utilise aussi l’association avec des images.  Le blog de mon ami Bernard Lamailloux en offre une magnifique illustration sur cette page Vous avez une mémoire extraordinaire.

L’association peut être phonétique : on part de la similitude entre les sons d’un nombre et celui d’un objet ou d’une personne : le chiffre « un » est associé au mot « hun », par exemple.  On utilise énormément les « acronymes » ou expressions formées des initiales de chacun des mots à retenir : CQQCOQP joue à la fois sur la similitude phonétique « C’est cucu, c’est occupé » et sur l’acronyme des sept questions formulées par Quintilien : Combien ? Qui ?  Quoi ?  Comment ? Où ? Quand ?  Pourquoi ?

L’association sémantique est plus rare, mais elle peut être très efficace comme dans le cas suivant : le cosinus est menteur et raciste.  Si vous ne me croyez pas, allez consulter cette (très longue) liste de mnémoniques dans laquelle figure l’explication de cette affirmation pour le moins bizarre.

Vous avez dit « bizarre » ?  Oui, car dans les arts de la mémoire, ce qui sort de l’ordinaire, de la logique, de la routine, de l’ordre attendu des choses se mémorise mieux.  Et donc, les associations bizarres – sons incongrus, noms ou phrases stupides, images grotesques, etc. – sont des moyens mnémotechniques plus efficaces que les associations « logiques ».

Stanislavski, dans sa formation des comédiens, utilisait la mémoire affective : il demandait aux comédiens de se rappeler des émotions vécues pour « animer » leur représentations.  Il leur demandait aussi d’associer ces émotions à un geste, ce qui n’est pas sans rappeler l’utilisation de la mémoire kinétique (mouvement).

Les combinaisons d’associations

Mais ce qui fonctionne le mieux, c’est la combinaison d’associations.   Associer une idée à une image placée dans un ordre particulier, comme dans le palais de mémoire.

Dans le cas des épreuves de cartes au championnat mondial de la mémoire, les mnémonistes associent les cartes à un personnage et à une narration.  Cela donne, chez les joueurs entraînés, les résultats surprenants comme celui-ci : Ben Pridmore, 4 fois champion du monde, qui mémorise un jeu de cartes entier en 24,97 secondes !  Record battu depuis…

Les mindmaps associent les mots-clés, les images, les couleurs, la disposition spatiale des branches et les relations pour aider à mieux comprendre à à mémoriser.

Microsoft a mis au point une méthode de mémorisation des mots de passe à l’aide d’images et d’acronymes  : un bel exemple d’utilisation d’une technique pluriséculaire rénovée par une entreprise high-tech !

Enfin, certaines méthodes allient chiffres et lettres pour mémoriser des suites complexes de nombres, comme les décimales de Pi : le principe se base sur un « poème » composé de mots dont le nombre de lettres est égal au chiffre à retenir :

Que j ’ aime à faire apprendre un nombre utile aux sages !

3     1    4     1   5     9                    2        6          5         3        5

Le poème proposé dans la liste de mnémoniques permet de retenir les 126 premières décimales de Pi.  Une paille à côté des 22.514 que Daniel Tammet a pu réciter lors d’un gala londonien en mars 2004 !

3. La répétition

Il y a au moins un point sur lequel s’accordent tous les auteurs qui ont écrit sur la mémoire depuis l’Antiquité: on ne retient bien, avec ou sans les autres méthodes, que si l’on répète plusieurs fois ce que l’on doit mémoriser.

Lorsque le mnémoniste place des images dans son palais de mémoire, il parcourt ce dernier plusieurs fois dans un sens et puis dans l’autre pour renforcer la mémorisation.

Le mindmapping propose une mode particulier de répétition : la réactivation.  Qui consiste à revisiter sa carte une heure après l’avoir conçue et à intervalles réguliers par la suite.  Intervalle dont la fréquence peut varier d’une personne à l’autre.

De nouvelles théories basées sur les neurosciences cognitives préconisent des répétitions espacées : c’est la base de l’utilisation des flashcards, qu’elles soient manuelles ou numériques comme celles que permet de créer Wooflash, par exemple.

C’est sur cette même théorie qu’est basée l’application Anki, compatible avec XMind, dont je vous reparlerai bientôt.

Enfin, d’autres théories sur la mémoire épisodique préconisent les exercices variés sur la même matière comme méthode de répétition.  C’est ce que je ne cesse de répéter au cours de mes ateliers Apprendre A Apprendre : que vous soyez visuels, auditifs ou kinétiques.  Variez les exercices !  Cela vous évite la lassitude liée aux mêmes exercices répétés inlassablement.  Surtout aux résumés et aux relectures totalement inefficaces…  Et vous mobiliserez différentes parties du cerveau qui seront prêtes à vous répondre au moment de l’examen.

Cet article n’est qu’un aperçu des différents principes de mémorisation.  Je reviendrai dans les prochaines semaines sur chacune des techniques évoquées.  Si vous en connaissez d’autres, si vous avez des expériences dans ce domaine : n’hésitez pas !  Utilisez les commentaires ou la page Contact pour me faire part de vos remarques, de vos suggestions, de vos expériences 😉

A bientôt !

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Cartes mentales, conceptuelles et argumentaires

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Cartes mentales, conceptuelles et argumentaires, cartes cognitives, cartes heuristiques, arbres de la connaissance… Mindmaps, concept maps, argument maps… Comment faire le tri en face de toutes ces appellations ?  Et surtout, à quoi servent ces différentes cartes ?

Article mis à jour le 11 mai 2021.

Voici le premier article d’une série consacrée à ces différents modes de cartographie de l’information.  Et leur utilisation pour l’apprentissage profond : une façon d’étudier qui ne se contente pas d’une connaissance de surface.

Quelle est la différence entre cartes mentales, conceptuelles et argumentaires ?  Et dans quels cas se servir de l’une plutôt que l’autre ?

C’est une question qui revient souvent, dans notre formation en mindmapping pour les formateurs.

Et c’est vrai que la multiplication des appellations  ajoute à la confusion.

La mindmap est souvent traduite en français par « carte heuristique », « mentale » ou « cognitive ».  On parle aussi d' »arbres de la connaissance ».  La concept map est très logiquement traduite par « carte conceptuelle ».  Encore qu’au Québec, on appelle « carte conceptuelle » l’ensemble des modes de cartographie de l’information.  Et puis l’argument map peut être traduite par « carte argumentaire« .

Voici une carte qui résume les trois types de cartes dont je viens de parler ainsi que leurs usages.   Vous pouvez la télécharger gratuitement depuis notre page Techniques de mindmapping..

Cartes mentales, conceptuelles et argumentaires : trois modes de visualisation de la pensée
Trois types de cartographie de l’information

Pour réaliser cette carte, je me suis basé sur deux choses : un article en anglais de Martin Davies, extrêmement bien documenté, et ma propre expérience.

Je reviendrai dans d’autres articles sur les particularités et les différents usages de ces cartes, mais d’ores et déjà, en voici un résumé.

Trois façons de cartographier l’information pour la compréhension et la mémoire

Ces trois modes de cartographie de l’information permettent de représenter – par visualisation – et de manipuler des ensembles de données complexes.  De comprendre, analyser et mémoriser les relations entre ces données complexes.

Pour beaucoup de gens, elles sont plus faciles à suivre et à comprendre que leur équivalent en raisonnements verbaux ou logiques.

Et enfin, lorsque vous élaborez une telle carte, votre implication est telle que vous apprenez de manière profonde : vous ne vous contentez pas d’une « connaissance de surface » comme celle que l’on acquiert en surlignant et en résumant.   Il s’agit d’une approche profonde de l’apprentissage, une forme durable parce qu’elle a mobilisé des facultés intellectuelles différentes, des groupes de neurones différents.   Et que cela renforce à la fois notre compréhension et notre mémorisation.

Cartes mentales, conceptuelles et argumentaires : trois usages différents

Carte mentale

La mindmap ou carte heuristique est organisée, hiérarchisée autour d’une idée centrale.  Son usage principal est d’imaginer et d’explorer les associations entre les concepts – mais aussi d’établir une distinction entre eux.  C’est pourquoi le mindmapping ou carte heuristique est excellent pour le brainstorming, la conception d’un projet ou pour résumer un texte par exemple.

Carte conceptuelle

La concept map ou carte conceptuelle sert surtout à visualiser et comprendre les relations entre les concepts.  Elle est excellente pour expliquer un processus, une procédure – comment vous inscrire à une formation, par exemple – ou les relations entre les personnes d’une même famille.

Carte argumentaire

L’argument map ou carte argumentaire est utile pour vérifier la logique de nos arguments : reposent-ils sur des prémisses solides ?  Leur déroulement est-il logique, pertinent ?  Quels sont les pour et les contre ?

Alors qu’il existe de multiples logiciels et applications gratuits de cartes mentales et conceptuelles, il existe peu d’applications libres ou gratuites de cartes argumentaires. J’aime particulièrement Reasons, l’application en ligne développée par Dave Kinkead pour l’Université de Queesnland.

Je reviendrai en détail sur chacun de ces modes de cartographie de l’information et sur leur usage tant pour l’étudiant que pour l’entreprise.

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Lucidspark : boostez votre collaboration visuelle

Le diagramme de Darwin

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Lorsqu’il réfléchissait à l’évolution des espèces, Charles Darwin a eu recours à un diagramme. Nous vous le présentons dans cet article.

Deuxième article de notre série sur la pensée visuelle, après celui sur la carte du Docteur Snow.

Le 27 décembre 1831, le jeune Charles Darwin embarque comme naturaliste sur le Beagle. Le navire a été affrété pour la deuxième mission cartographique et hydrographique en Terre de Feu du capitaine Fitzroy. Cette expédition devait durer deux ans : elle ne reviendra pas avant cinq ans.

Cinq ans pendant lesquels Darwin observe et étudie inlassablement tout ce qui lui tombe sous les yeux. Dans son livre Le Voyage du Beagle, publié en 1939, il décrit non seulement les étapes de son voyage, mais aussi les nombreuses observations qu’il a pu faire sur la flore, la faune et le sol de chaque lieu.

Sa prose n’est jamais sèche ou ampoulée malgré sa prodigieuse érudition. Il conserve une étonnante capacité d’émerveillement devant la beauté des paysages ou l’étrangeté de certains comportements animaux. Il se fait anthropologue aussi, rapportant avec un plaisir certain les coutumes locales ou les modes de vie de différents groupes. Il ne se met jamais en avant de manière avantageuse. Au contraire, il peut faire preuve d’autodérision, comme quand il raconte ses déboires avec les bolas lors de son séjour chez les gauchos en Uruguay.

Darwin est non seulement un des plus grands esprits scientifiques de son époque. C’est aussi un admirable écrivain, très agréable à lire.

Et pourtant !

Et pourtant, quand il veut décrire ses premières intuitions sur l’évolution des espèces, il utilise non pas la parole, mais un diagramme.

Ce diagramme de Darwin ne figure pas dans le Voyage du Beagle, pourtant publié en 1839. Darwin l’a esquissé sur un carnet en 1837, à peine débarqué de son voyage.

Le diagramme de Darwin dans le carnet sur la transmutation des espèces.
Le diagramme de Darwin

Sur cette page, il écrit d’abord “I think”, “Je pense”. Mais avant d’aller plus loin dans l’écriture, Darwin dessine un arbre de vie. Cet arbre décrit ce qu’il appelle alors la «transmutation des espèces»”, qu’il rebaptisera «évolution des espèces» dans un ouvrage célèbre publié plus de vingt ans plus tard.

Ce que je trouve fascinant, pour ma part, c’est que cet esprit scientifique, par ailleurs maître des mots ait dû recourir à un diagramme pour décrire sa pensée. L’idée était-elle trop révolutionnaire pour être exprimée par la parole ? Ou Darwin devait-il visualiser son idée avant de bien la saisir lui-même ?

Personnellement, je pencherais volontiers pour la seconde solution. J’ai souvent expérimenté le fait que des concepts complexes, difficiles à verbaliser, pouvaient être compris d’un regard à partir d’un graphique bien conçu.

Sur ces deux graphiques, Darwin n’a indiqué le nom d’aucune espèce. Ce n’est qu’en 1868 qu’il dessinera un arbre des espèces qui décrit l’évolution depuis les primates jusqu’à l’homme.

Le diagramme  de Darwin de 1868, le premier dans lequel il indique le nom des espèces, depuis les primates jusqu'à l'homme.
L’arbre d’évolution des primates jusqu’à l’homme

Darwin n’est pas le premier à utiliser la figure de l’arbre pour illustrer l’évolution d’un phénomène ou la hiérarchie entre les sciences. Le philosophe catalan Raymond Lulle bien avant lui a recouru à cette métaphore visuelle. Et après Darwin, une foule de scientifiques ont rénové ce graphique pour illustrer de nombreux concepts.

La semaine prochaine, je vous propose de suivre les voyages de Christophe Colomb avec une carte interactive.

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